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II


Le Code noir garantit aux esclaves la jouissance du dimanche ; toutefois, le maître peut les faire travailler ce jour-là, moyennant une indemnité de quatre schillings. Cette disposition du code n’est applicable ni aux domestiques de maison, ni aux cochers, ni aux esclaves employés dans les hopitaux, ni à ceux qui portent des légumes au marché.

Le Code noir assure à l’esclave un baril de maïs par mois, une pinte de sel, une chemise et une paire de pantalons de coton, pour l’été ; une chemise de flanelle, une paire de pantalons de laine, une casaque pour l’hiver, et une pièce de terre à cultiver. Les esclaves infirmes, âgés et aveugles, doivent être habillés, nourris et soignés aux frais du maître, sous peine pour celui-ci d’une amende de vingt-cinq dollars pour chaque infraction à cette disposition de la loi.

Le maître ne peut pas se débarrasser de la charge d’en-