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VI


Plus d’un siècle s’est écoulé depuis toutes ces choses. Les descendants de Pierre Jouanny et de Charlotte de Vival sont armuriers à Bergerac, et, dans leur magasin, le plus beau de la ville, on voit dans un cadre original fait de quatre anciens briquets de grenadiers, la lettre de Lakanal adressée à leur bisaïeul.

Ceux de Comberousse n’ont pas été aussi heureux. Le père Champarnal, ayant voulu faire le commerce des bœufs, fut ruiné lors de la crise de dépréciation des assignats. Exproprié de son bien, il se trouva quasi heureux de rester à Comberousse avec son gendre et sa fille, comme métayer de Jérôme Chinourcq, fils de l’usurier, enrichi par des spéculations plus heureuses qu’honnêtes sur les biens nationaux. Les descendants de Blaise de Cestrac de Roquejoffre, revenus à la glèbe d’où leur premier ancêtre était sorti, ont perdu la notion de leur origine et sont, à