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nons d’un autre côté, nous voyons le soleil verser ses flots de vie et de lumière sur le cèdre du Liban, sur la ménagerie et ses hôtes rugissans, sur éléphant, la gazelle, la girafe et toute cette fauve nature d’Afrique, transportée comme par miracle dans cette enceinte unique où l’univers s’est donné rendez-vous. À la vue de cet accord merveilleux de tous les ouvrages de l’homme et de son auteur, à la vue de notre monde représenté sur un coin de la terre, et se trouvant par hasard en face des autres mondes astronomiques, on ne saurait trop admirer ici la grande pensée qui dicta à nos pères l’établissement du Muséum d’histoire naturelle.

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