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verte qu’il était membre d’une assemblée du voisinage de Londres, mise au ban par la discipline d’Angleterre. Mais j’étais si édifié par tout ce qu’il me disait de ces tristes affaires, par sa foi, par sa modération, par sa franchise, par son esprit de prière (je parle avec connaissance de cause), que j’écrivis une lettre à notre frère M. Darby, lui demandant comment on pouvait appliquer la discipline à un tel homme. Je savais qu’on était devenu plus intolérant que par le passé, et je désirais éviter des dangers pour les assemblées, en m’entretenant avec M. Darby paisiblement à cet égard, comme aussi j’étais plus convaincu que jamais que la discipline qui excluait de tels hommes était fausse. La réponse de M. Darby renfermait des accusations de la plus haute gravité contre M. Berger ; j’en donne ici la copie en langue anglaise avec ma traduction en regard :

Pour ce qui concerne M. W. Berger, il a été le dépositaire des papiers de M. Newton, et déjà avant ma dernière entrevue j’avais refusé d’avoir des rapports avec lui, excepté par écrit ; mais cédant imprudemment à cette demande, je n’obtins que des preuves plus claires, si cela était possible, de son manque de droiture.[1]

Il a agi comme le défenseur de Newton dans toutes les affaires de Londres, et ce n’est pas assez de dire qu’il a avancé bien des choses manquant de droiture ; mais je ne l’ai jamais entendu dire une seule chose qui fût complétement vraie.[2]

Dans la réunion dont il est le conducteur principal, non-seulement ils sont en association avec Béthesda, mais le principal frère parmi eux a enseigné la doctrine de Craik, savoir : la mortalité de Christ, de sorte que d’autres personnes qui ne marchaient pas avec nous, furent heureuses de ses réunir à part ; d’autres furent délivrées et se joignirent à nous. Il vous dira oui ou non, lequel des deux,
  1. As regards M. W. Berger, he was the depositary of M. Newton’s papers, and I had already, before my last interview, refused to have intercourse but by writing, and foolishly gave way to have a new, and if possible plainer proof than before, of his want of straightforwardness.
  2. He was engaged as M. Newton’s defender in all the Londong matters, and it is not merely that he said things that were not straightforward, but I never heard him say one that was.