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Alarme générale. Deux traités de M. Newton. Puis le 26 novembre 1847, « Déclaration et aveu relativement à certaines erreurs de doctrine, » par M. Newton. Confessions de MM. Soltau, Balten et Dyer. M. Newton retire ses deux premiers traités pour les examiner et en publier quelques mois après un autre intitulé : Lettre sur des sujets relatifs à l’humanité du Seigneur.

4° En mai 1848, une centaine de frères de diverses localités se réunissent à Bath ; plusieurs désavouent le système et les doctrines de M. Newton.

5° Enfin, en juin 1848 établissement de la discipline par rapport à Béthesda, c’est-à-dire son commencement. Circulaire de M. Darby au mois d’août.

Abordons maintenant l’examen des documents qui traitent plus particulièrement de la discipline établie au sujet de l’hérésie imputée à M. Newton.




Lettre des dix conducteurs et diacres de Béthesda, motivant leur refus d’examiner les traités incriminés de M. Newton.
NB. Cette lettre était adressée à l’assemblée de Béthesda.


Chers frères !

Notre frère, M. George Alexander, ayant imprimé et fait circuler une déclaration où il donne les motifs pour lesquels il se retire de la communion avec nous, à la Table du Seigneur, et ces motifs, étant basés sur le fait que ceux qui travaillent à l’œuvre parmi nous n’ont pas cru devoir se rendre à sa demande de juger certaines erreurs qui ont été enseignées à Plymouth, il est nécessaire que ceux d’entre nous qui ont accepté cette responsabilité dans une mesure quelconque vous donnent quelque explication de leur conduite.

Et premièrement, il convient que nous vous disions que nous n’étions pas informés de l’intention de notre frère d’agir comme il vient de le faire ; nous n’avions non plus aucune connaissance de son intention de faire circuler une lettre quelconque, jusqu’à ce que nous la reçûmes, telle quelle vient de sortir de presse.

Notre frère nous ayant fait connaître son intention d’exposer sa manière de voir devant une assemblée du corps, il lui fut répondu qu’il avait l’entière liberté de le faire. Ensuite il déclara qu’il y