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Superbes sont les lignes que forment ses écailles,
Semblables à des sceaux étroitement fermés.

Chacune d’elles touche sa voisine.
Un souffle ne passerait point entre elles.

Elles sont adhérentes l’une à l’autre.
Elles se tiennent, et ne sauraient se séparer.

Ses éternuements font briller la lumière.
Ses yeux sont comme les paupières de l’aurore.

De sa bouche sortent des brandons,
Et s’échappent des étincelles de feu.

De ses narines s’élance la fumée.
Comme d’une chaudière bouillante et d’un bassin.

Son haleine enflamme les charbons,
De sa gueule sort la flamme.