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    Est-ce grâce à ta sagesse que l’épervier prend son essor,
Et déploie ses ailes pour émigrer vers le sud ?

Est-ce par ton ordre que l’aigle s’élève
Et place son nid dans les hauteurs ?

Il habite les rochers, il fixe sa demeure
Dans les dents de la pierre et les créneaux des forteresses.

De là, il épie sa pâture ;
Ses yeux percent dans le lointain.

Ses petits se gorgent de sang ;
Partout où il y a des morts on le trouve.