Page:Ernest Renan - Le livre de Job, Calmann-Levy, 1860.djvu/208

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais Dieu ne les a pas moins soutenus par sa puissance ;
Ils se sont relevés quand ils ne comptaient plus sur la vie.

Dieu leur avait donné la sécurité et la confiance,
Ses yeux veillaient sur leurs voies.

Ils disparaissent, mais au milieu de leur prospérité ;
lis tombent, mais comme tombent tous les êtres ;
Ils sont coupés en leur temps, comme la tête de l’épi mûr.



    S’il n’en est pas ainsi, qui me convaincra de mensonge
Et saura réduire à néant mon discours ?