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Le brigadier Frédéric.

VIII

Un jour, à la fin du mois d’octobre, un des gendarmes de Bismarck-Bohlen qui passaient chaque matin dans la vallée, fit halte à la porte de la maison forestière, en criant :

« Personne ? »

Je sortis.

« Vous êtes le brigadier Frédéric ? me dit cet homme.

— Oui, lui répondis-je, je m’appelle Frédéric, et je suis brigadier forestier.

— Eh bien, fit-il en me tendant une lettre, voici pour vous. »

Puis, il s’en alla, rejoignant au petit trot son camarade qui l’attendait plus loin.

Je rentrai.