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cette position en serrant l'écrou qui est au-dessous: en cet état, & ayant relevé le porte-poinçon on replacera la petite platine de la cage de la montre, sur laquelle on fera descendre le poinçon, son extrémité marquera sur cette platine le point où il convient de percer un nouveau trou de pivot, correspondant à celui de l'autre platine. La roue replacée dans la cage sera parallele & sa tige perpendiculaire aux platines.

Si le trou dont on cherche le eorrespondant étoit dans la petite platine, on commenceroit par présenter la cage toute montée au poinçon, auquel on feroit convenir ce trou; ayant ensuite fixé la main dans cette position, & relevé le poinçon, on ôtera la petite platine; la grande se trouvant alors à découvert, on abaissera sur elle le poinçon, son extrémité qui s'y imprimera indiquera le point cherché: ou bien on retournera la cage, ensorte que sa petite platine soit tenue par les griffes de la main, & on procédera comme il a été dit ci-devant.


PLANCHE XVIII. 1. suite, cotée QQ, ou figure 97.

Machine pour tailler les susées, à droite & à gauche avec la même vis, par le sieur Regnault de Chaalons.

Le dessein & la description de cette machine ont été tirés du livre de M. Thiout.

Les pieces & & x marquent le chassis qui porte les pieces depuis z jusqu'en V. z V est un arbre que l'on peut tarauder à droite ou à gauche, cela ne fait rien quoique celui-ci le soit à gauche & dans le sens que sont taillées les fusées à l'ordinaire. Cet arbre est fixé sur la piece x par ses deux tenons g g qui sont la même piece que x en le faisant entrer par g; on passe ensuite une piece en forme de canon, taraudée en-dedans y sur le même pas que la vis. On place sur la même vis une autre piece taraudée X, qui sert à déterminer le nombre de tours que l'on veut mettre sur la fusée. On passe l'arbre dans le tenon g, & après avoir placé la manivelle T dessus en m, dont le bout est quarré, on le fixe par le moyen de l'écrou n: à la piece y est jointe celle f ou petit bras par la cheville Z qui fait charniere avec elle; & comme cette piece f est fixée au chassis par une autre cheville au point K, ce point lui sert de centre lorsque l'on tourne l'arbre. Par le moyen de la manivelle la vis fait avancer ou vers g ou vers X: la piece y ne peut tourner avec la vis & se promene seulement dessus. Ce mouvement d'aller & de venir est répété sur le grand arbre e par le moyen de la traverse a a que l'on fixe sur l'un & sur l'autre bras par les chevilles b que l'on met dans les trous dont on a besoin à proportion des hauteurs de fusée. Ce grand bras e a vers son milieu un emboîtement L, percé quarrément, dans lequel passe la piece L, dont une partie de la longueur est limée quarré; elle remplit l'emboîtement L; l'autre partie est taraudée & passée dans un écrou N; elle sert à faire avancer ou reculer la piece L qui, à l'autre extrémité, porte une tête fendue, dans laquelle on fixe à charniere la piece H par la cheville I, laquelle piece H porte à l'autre bout l'échoppe G, qui passe au-travers de la tête de cette piece où elle est fixée par la vis 7: l'arbre y V porte une alonge ou assiette C, percée en canon, laquelle entre dans l'arbre, & y est fixée par une cheville à l'endroit z; c'est dessus cette assiette que l'on fait porter la base de la fusée A, dont la tige entre dans le canon B du tasseau ou assiette: cette fusée est fixée à cet endroit par l'autre vis D, pour y être taillée.

Tout étant ainsi disposé, il faut considérer deux mouvemens différens au grand bras e; par exemple, si on le fixe au chassis par une de ses extrémités & par la cheville R, & que l'on tourne la manivelle T tellement que la piece y avance vers g, & qu'alors on baisse la barre H qui porte l'échoppe G jusqu'à ce qu'elle touche la superficie de la fusée A, cette fusée se taillera dans le sens que la vis de l'arbre z V est taraudée, qui est à gauche. Si au contraire on ôte la cheville R qui servoit à fixer le grand bras e, & que l'on donne à ce grand bras pour centre de mouvement le point P en y plaçant la vis p, dont l'assiette O arrête le grand bras, alors si vous tournez la manivelle dans le même sens que vous avez fait ci-devant, le haut du bras e ira vers W, au-lieu qu'auparavant il alloit vers d; la piece H par conséquent ira aussi dans un sens contraire à celui qu'elle alloit auparavant. Ainsi on ne taillera la fusée que lorsque l'on tournera la manivelle de l'autre côté. Il faut observer de retourner le bec de l'échoppe G de l'autre côté quand on veut tailler à droite. La portion de cercle Q Q est pour contenir le grand bras par le bout, & passe dans un empatement fait à la piece S qui tient au chassis. On voit que le bout supérieur du bras e est fendu en fourche, dans laquelle passe la barre d pour servir de guide, lorsque l'on a ôté la vis p & remis la cheville R pour tailler à gauche.

Il faut aussi que la piece F soit fendue afin de servir d'appui à la piece H lorsqu'on le fait descendre, pour que l'échoppe touche à la fusée.


PLANCHE XVIII. 2. suite, cotée RR.

Cette Planche représente la machine à tailler les fusées, inventée par le sieur le Lievre, & décrite au mot Fusée, tom. VII. pag. 393.

Fig. 97. n°. 2. Plan général de la machine.

97. n°. 3. Élévation de la machine vûe du côté du quarré où on met la manivelle.

97. n°. 4. Profil de la machine vûe du côté opposé.


PLANCHE XIX. cotée SS.

Fig. 94. n°. 2. 95. n°. 2. 96. n°. 2. 97. n°. 2. Démonstrations relatives à la forme des 98. dentures des roues & des pignons, expliquée 99. 100. à l'article Dent, tom. IV. p. 840, 101. 841, & suivantes. 102. 103. 104. 105. 106. Figures de différentes sortes de conduites

                       expliquées à l'article Conduite,

107. tom. III. pag. 844. 108.

Explication des quatre Planches qui représentent la machine à fendre de M. Sulli, décrite au mot Fendre (machine à), tom. VI. pag. 486. & suivantes.

PLANCHE XX. cotée TT.

Vûe perspective de la machine.


PLANCHE XXI. cotée VV.

Plan général de la machine.


PLANCHE XXII. cotée XX.

Profil général de la machine.

PLANCHE XXIII. cotée YY.

Profil de la largeur de la machine & divers développemens.

PLANCHE XXIV. cotée ZZ.

Représentation perspective de la machine à fendre les roues de pendules & de montres, composée par M. Hulot, tourneur & méchanicien du roi, & décrite au mot Fendre (machine à), tom. VI. pag. 483.

PLANCHE XXV. cotée AAA.

Profil de la machine à fendre.