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pignon placé sur la tige. 2, 1 l'extrémité, 1 est terminée en quarré pour recevoir la clé qui sert à remonter l'horloge.

L'autre extrémité du cylindre S porte un rochet, dont les dents reçoivent le cliquet fixé sur la premiere roue du mouvement; cette roue qui est près le pivot 4 de l'axe 3, 4 du tambour, laquelle fait un tour en une heure, porte une roue de champ 25, 26, dont les dents sont inclinées de quarante-cinq degrés, pour engrener dans la roue de renvoi 25, 26, dont on parlera ci-après.

La grande roue engrene dans un pignon fixé sur la tige Q de la roue moyenne, & cette derniere dont le pignon sixé sur la tige de la roue d'échappement R; 5, 6 sont les pivots de la roue moyenne, & 7, 8 sont ceux de la roue d'échappement.

La roue 25, 26, fixée sur la grande roue, engrene dans la roue de renvoi 26, 27, du même nombre de dents, & aussi inclinées à son axe sous l'angle d'environ quarante-cinq degrés, pour qu'elle fasse de même son tour en une heure; l'arbre ou tige 28, 29 de cette roue terminé quarrément en 29, porte par le quarré l'aiguille des minutes, & aussi un pignon 30 qui mene la roue de renvoi 31, 31: cette roue porte un pignon qui mene la roue de cadran 33, 33, laquelle porte l'aiguille des heures, ce qui compose la cadrature portée d'une part par un pont 28, & d'autre part par la traverse L M fixée aux extrémités des longues barres qui forment la cage du mouvement; les autres extrémités des mêmes barres portent aussi une traverse N O, sur laquelle, & la partie correspondante de la longue barre A B portent les coqs auquel le pendule est suspendu, ainsi que l'on voit dans la Planche suivante.

Le nombre de vibrations du pendule, lequel bat les secondes, est de 3600 en une heure, les nombres du rouage étant ceux qui suivent en commençant par l'échappement composé de trente dents, distribuées sur deux roues, comme on le voit en R.

600 vibrations en une heure.

De la sonnerie des quarts.

Le rouage de la sonnerie des quarts renfermé dans la division F F G H est composé de deux roues, deux pignons & un volant. S est le tambour sur lequel s'enroule la corde. S S extrémité de la corde à laquelle le poids moteur est suspendu; au tambour est fixé la roue de remontoir qui engrene dans le pignon de remontoir fixé sur la tige 9, 10; l'extrémité 9 de cette tige est quarrée pour recevoir la clé avec laquelle on remonte le rouage.

L'autre extrémité du tambour bordée d'un rochet s'applique à la premiere roue du rouage du côté du pivot 12 de l'axe du tambour; cet axe porte de l'autre côté 11 le limaçon des quarts sur lequel porte la détente, & la grande roue porte de chaque côté huit chevilles pour lever les bascules des marteaux; ces chevilles sont entretenues ensemble par des couronnes; la seconde tige 13, 14, porte un pignon de dix aîles qui engrene dans la roue de cent dents dont on vient de parler; il porte aussi une roue T de quatre-vingt dents; cette derniere roue engrene dans le pignon V de dix aîles fixés sur la tige 16, 15, u du volant r, r r dont l'usage est de modérer la vîtesse du mouvement du rouage. *D, D, D sont les bascules qui levent les marteaux pour frapper les quarts; elles roulent sur la tige ff, 61; c'est aux extrémités *D que sont attachées les chaînes ou fils-de-fer qui tirent les marteaux; on expliquera l'effet des détentes après avoir parlé de la sonnerie des heures avec laquelle elles communiquent.

De la sonnerie des heures.

Le rouage de la sonnerie des heures renfermé dans la division E'F'IK, est de même composé de deux roues, deux pignons, & un volant.

Le tambour X sur lequel s'enroule la corde X X est terminé d'un côté par une roue de remontoir du côté du pivot 19; cette roue engrene dans un pignon fixé sur la tige 17, 18 du remontoir, à l'extrémité 17 duquel on applique la clé qui sert à remonter le rouage; l'autre côté du tambour terminé par un rochet s'applique à la grande roue qui est près le pivot 20; cette roue qui a quatre-vingt dents porte huit chevilles d'un seul côté, entretenues ensemble par une couronne; ces chevilles levent l'extrémité D D de la bascule D D *D *D du marteau qui sonne les heures.

La grande roue de quatre-vingt dents engrene dans un pignon de dix aîles fixé sur la tige 21, 22; cette tige porte aussi une roue Y de quatre-vingt dents; cette derniere roue engrene dans un pignon Z de dix aîles fixés sur la tige 24, 23, z qui porte le volant s, s s lequel sert à modérer la vîtesse de rouage pendant que l heure sonne. 42, n n est la tige sur laquelle roule la bascule D D *D *D qui tire le marteau des heures par son extrémité *D *D.

L'axe 20, 19 porte extérieurement en 19 un pignon qui y est assemblé à quarré; ce pignon conduit la roue q qui porte le chaperon ou roue de compte des heures pour l'effet des détentes. Voyez la figure 16 dans la quatrieme suite de la Pl. II.


PLANCHE II. 1. suite, cotée D.

Fig. 2. Élévation du rouage du mouvement vû du côté de la sonnerie des quarts.

3. Élévation & coupe du rouage du mouvement vû du côté de la sonnerie des heures, la barre E'F'(Planche précédente), qui sépare les deux rouages étant supprimée pour mieux laisser voir la roue d'échappement, la fourchette, la suspension A a B b, & une partie du pendule B b, C c, D d.

4. Elévation de la cadrature sur laquelle on a projetté en lignes ponctuées le pont qui suspend la roue de renvoi 30; postérieurement à la roue est le pignon qui mene la roue de renvoi. 33, 31 cette roue. 32, 32 pignon fixé à la roue de renvoi; ce pignon engrene dans la roue de cadran 33, 33, qui porte l aiguille des heures.

5. Un des deux ponts pour porter le coq de la suspension.

6. Autre pont pour porter le coq de la suspension.

7. Le coq de la suspension vû par-dessus.


PLANCHE II. 2. suite, cotée E.

8. Élévation du rouage de la sonnerie des quarts vû du côté extérieur. 1, 2, 3, 4 le limaçon des quarts; il y a une éminence à l'extrémité de la part qui fait sonner les quarts pour élever la détente des heures.

9. Élévation & coupe du même rouage vû du même côté, après que l'on a ôté la barre antérieure, le limaçon des quarts, la roue de remontoir, le volant & la détente m.

10. Élévation & coupe du même rouage vû du côté de la cage du mouvement, la barre E F (Pl. II.) étant supprimée.

11. Portion d'une des barres qui servent de cage, dessinée sur une échelle double servant à faire voir comment les trous sont rebouchés avec des bouchons qui sont fixés par une vis. d est le trou, e est la vis.

12. Le bouchon en plan & en perspective. a petit trou conique pour recevoir l'extrémité de la vis terminée en cône, ce qui empêche le bouchon dans le trou duquel roule un pivot, de tourner & de changer de place. b la vis qui s'implante dans le milieu de l'épaisseur de la barre. c le bouchon en perspective.

Cet ajustement permet de démonter telle piece de l'horloge que l'on veut sans démonter la cage ni les autres pieces, les trous qui reçoivent les bouchons étant assez grands pour laisser passer les tiges, que l'on sort facilement par ce moyen hors de la cage; d'ailleurs les trous des bouchons ve-