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On orne quelquefois le côté de l’oreille en dehors d’un nœud d’oreille E, auquel on donne différentes formes. Ce nœud E s’attache à la jonction du montant & de la sous gorge.

F, gland qu’on y ajuste quelquefois, qui pend à côté de l’œillere.

G, aigrette dont on orne aussi le dessus de la tête.

2. Un des chevaux du milieu, lorsqu’on en attele six à un carrosse.

Quand on attele six chevaux, les deux du milieu, ou les quatriemes, s’attelent à une volée avec deux palonniers. Cette volée se met au bout du timon, & y tient par le moyen d’une chaînette de cuir.

On attele les chevaux du milieu aux palonniers, comme ceux du timon, par deux traits pareils A, qui sont terminés à l’autre bout, ou du côté du poitrail par une boucle B, destinée à boucler les traits des sixiemes chevaux. Du reste, les harnois des uns & des autres sont composés seulement d’un poitrail D, d’un coussinet K, de deux barres de derriere N, pour soutenir le poitrail; de deux bois de bricole M, de deux surdos t, qui tiennent à une barre de croupiere simple Z.

3. Un des sixiemes chevaux, dont le harnois ne differe du précédent, qu’en ce que les traits sont soutenus par des porte traits L, qui tiennent à la barre de croupiere. Quand on attele à quatre, on ne met pas communément de volée, & on attache les traits O à ceux des chevaux de timon, ou à ceux de milieu, en faisant entrer l’extrémité O du trait dans la boucle B, fig. 2.

PLANCHE V.

La vignette représente la boutique d’un bourrelier-bastier.

Fig. 1. Ouvrier qui met un cuir par bandes, pour en faire des courroies.

2 & 3. Ouvriers occupés à piquer & à coudre.

Bas de la Planche.

Fig. 1. Alène à coudre.

2. Alène à brider,

3. Passe-corde.

4. Ciseaux.

5. Pié-de-roi.

6. Serre-attache.

7. Compas.

8. Pince & tenaille.

a, pince plate.

b, tenaille à dents.

9. Tire bourre.

10. Rembouroir.

11. Emporte-pieces à découper le cuir.

a, grand emporte-pieces.

b, emporte-pieces plus petit.

12. Couteau à pié.

c, grand couteau à pié.

d, couteau à pié moyen.

13. Rembouroir pour les culerons.

14. Marteau pour découper.

15. Marteau plus petit.

16. Formoir.

A, profil du formoir.

17. Roinette.

18. Lissoire de buis.

19. Poinçon.

20. Maillet de buis.

21. Gâteau de plomb, sur lequel on découpe.

22. Clé.

23. Forme à rond.

24. Pince à assujettir ce que l’on veut coudre. Les fig. 2 & 3. de la vignette s’en servent.

PLANCHE VI.

Fig. 1. Cette figure représente le cheval de brancard.

A, sellette, ou petite selle fort courte, qui a les bandes fort larges. On la garnit de cuir noir avec du clou doré. On perce les bandes pour y passer deux courroies à boucles B, qui servent à main-

tenir en place la dossiere de la chaise. On perce l’arçon de devant, pour y passer une courroie qu’on appelle le troussart C, qui sert à nouer les rênes du cheval de brancard. On garnit l’arçon de cinq grandes boucles. Les deux de devant prennent les barres D de poitrail R, les deux de derriere prennent les petites barres E, qui soutiennent l’avaloire F, & la cinquieme tient la croupiere. De cette croupiere part encore une barre d’avaloire G qui se trouve sur la croupe.

H, contre-sanglot qui part de la sellette, & qui soutient le poitrail, conjointement avec la barre du poitrail D.

L, gros anneau de fer, qui est au bout du poitrail de chaque côté, & auquel tient un trait M, qui va se boucler sur le brancard au trait de brancard qui tient à l’essieu.

N, reculement qui n’est autre chose qu’une courroie qui tient à un gros anneau qui est au bout de l’avaloire d’en-bas. On attache ce reculement à un crampon qui tient au brancard; ce qui fait que quand le cheval recule, l’avaloire tire à elle, & tend ce reculement qui entraîne le brancard. Le cheval est attelé, quand le trait & le reculement sont bouclés, & que la dossiere est arrêtée sur la sellette.

On ajoute, quand on veut, deux anneaux aux deux côtés de la sellette, pour soutenir des guides qui se bouclent dans les gargouilles de la bride, avec lesquelles celui qui est dans la chaise peut conduire le cheval du brancard.

P, longe de main du cheval de brancard. C’est une courroie qui passe dans les deux gargouilles de la droite à la gauche, & que le postillon tient toujours pour conduire le cheval de brancard.

2. Elle représente le cheval de côté de chaise, ou le bricolier. Ce cheval est attelé à un palonier qui tient au brancard gauche de la chaise par deux traits.

Il a, comme le cheval de brancard, un poitrail K; mais la barre qui soutient le poitrail, passe sur la selle, & s’appelle dessus de selle A. Le surdos B, qui supporte les deux traits C, passe au-travers du redoublement de la croupiere. On se sert communément d’une selle à trousse-queue.

3. Harnois complet des chevaux de tirage, qui remontent les bateaux. Ce harnois est composé d’un collier, auquel sont joints deux panneaux ou une torche par un surfaix, & recouvert d’une toile.

Les traits, qui sont de corde, sont liés au palonnier qui est suspendu par deux porte-traits aussi de corde.

Ces porte-traits, après s’être croisés sur la croupe, vont s’attacher au haut des atteles. Derriere l’attele gauche du cheval sur lequel le conducteur est placé, est un fourreau, dans lequel est une croupiere qui sert à couper la corde qui vient du mât du bateau, lorsque dans un danger pressant on n’a pas le tems de débiller.

PLANCHE VII.

Fig. 1. Elle représente le limonier.

Le premier cheval qu’on place, & qui est seul entre les deux limons d’une voiture, s’appelle limonier. C’est toujours le plus fort de ceux qu’on attele ensuite. Celui-ci a un harnois que les autres n’ont pas.

Il lui faut une sellette de limon A, laquelle est composée d’arçons de bois qu’on appelle fûts, & de bandes qu’on appelle aubes. On les cloue sur les deux fûts; on la garnit de cuir noir & de peau de sanglier.

On met sur le milieu de la sellette une dossiere de cuir, large de sept à huit pouces B, qui embrasse les limons. Il y a des dossieres dont l’anneau est arrêté par un rouleau de bois C.

Le derriere du harnois est composé de quatre bras d’avaloire D, D, deux sur la croupe, & deux derriere, qui sont soutenus par des branches F, qui se croisent ordinairement.

On attache derriere la sellette un morceau de peau de mouton E, sur les rognons, en guise de croupelin. Il