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diviser exactement en autant de parties égales que l’on veut avoir de rangs.

Fig. 60. On donne dans cette fig. une méthode particuliere pour diminuer les rangs d’une troupe; par exemple, la troupe A B C D ayant quatre rangs, de les réduire à trois.

PLANCHE XII.

Fig. 61. Une troupe ou un bataillon A B C D étant rangé en bataille, par exemple, sur quatre rangs, on donne dans cêtte figure la maniere de le former en quarré.

62. Comme après la formation dont il s’agit dans la figure précédente, il reste des vuides aux angles du quarré, on explique dans celle-ci la maniere dont on peut s’y prendre pour les remplir.

PLANCHE XIII.

Fig. 63. On donne dans cette figure la maniere de défiler par files & par le centre; la premiere disposition que fait la troupe A B C D qui défile par le centre sur le pont ou le défilé X Y; & la seconde, la même troupe qui s’est reformée après le passage du défilé.

64. Cette figure sert, comme la précédente, à donner la maniere de défiler par files & par le centre. On y suppose que le pont ou le défilé X Y peut contenir de front le double d’hommes de la hauteur du bataillon A B C D, qui est sur trois rangs. La premiere disposition fait voir la division du centre qui entre dans le défilé X Y, & les autres divisions de la gauche qui se mettent en état de la suivre; la seconde disposition, la maniere dont la troupe se reforme après le passage du défilé.

PLANCHE XIV.

Fig. 65. Cette figure sert à expliquer la formation de la colonne d’attaque T T S, composée des deux bataillons A B & C D, éloignés l’un de l’autre de l’intervalle des piquets, qu’on a supprimés dans cette figure, & divisés par pelotons. F & H sont les premiers pelotons de chacun des deux bataillons qui ont marché en-avant par huit pas redoublés, & qui ensuite doivent marcher l’un & l’autre par les flancs opposés pour se réunir en X & Y, d’où ils marchent en-avant pour former la tête de la colonne; les autres pelotons du bataillon de la droite & de celui de la gauche faisant successivement le même mouvement, la colonne se trouve formée. G, G sont les grenadiers placés d’abord aux aîles de la ligne formée des deux bataillons A B & C D, & ensuite à l’extrémité des aîles de la queue de la colonne. S est le peloton des surnuméraires. On voit dans cette figure les trois sections qui forment la colonne.

66. Cette figure représente la colonne de M. le chevalier Follard divisée dans ses trois sections, avec les grenadiers qui forment trois pelotons à la queue.

EVOLUTIONS de la cavalerie.
PLANCHE Iere.

Nota. Dans les trois premieres figures de cette Planche on a représenté les chevaux par leur projection perpendiculaire sur le terrein. On a eu soin d’observer leurs principales dimensions, c’est-à-dire leur longueur & leur largeur; de cette maniere ils sont, pour ainsi dire, représentés à vûe d’oiseau, & l’on peut rendre l’exécution de leurs différens mouvemens bien plus sensible & plus distincte que s’ils étoient dessinés comme dans la figure 70. de cette même Planche.

Fig. 67. Troupe de cavalerie sur deux rangs A B & C D, à laquelle on veut faire faire à-droite ou à-gauche par divisions du front de la troupe, pour faire le demi-tour à droite, ou marcher vers ce côté ou vers la gauche.

Fig. 68. Cette figure fait voir la troupe précédente qui a fait à-droite par quatre cavaliers. Les espaces ponctués représentent ceux que les chevaux occupoient avant le mouvement.

69. Cette figure représente la même troupe qui, ayant fait un second à-droite, fait face à la queue. Les espaces ponctués vers la gauche expriment le terrein que la troupe perd de ce côté dans le moument du demi-tour à droite; elle gagne vers la droite un autre espace de pareille étendue.

70. Cette Planche représente un escadron de cinquante-six cavaliers de front, composé de quatre compagnies de quarante-deux cavaliers. Les deux compagnies de la droite sont marquées avoir fait à-droite, par demi-compagnie une demi-caracole; & les lignes ponctuées marquent le mouvement que doit faire chaque demi-escadron, pour que tout l’escadron tourne sur son centre. Les points plus gros marquent le mouvement des deux compagnies de la gauche qui font la caracole à l’ordinaire, le cavalier A servant de pivot. Les portions de cercle en plus petits points, marquent le chemin que doivent parcourir les cavaliers des extrémités de l’autre moitié d’escadron, en sorte que le cavalier B arrivera au point C, le cavalier D au point E, le cavalier F au point G; & que quand la demi conversion sera achevée, l’intervalle qui est entre la ligne F B & la ligne A H se retrouvera entre les lignes C G & A I.

FORTIFICATION.
PLANCHE Iere.

Fig. 1. Plan d’un pentagone, fortifié avec des bastions & entouré d’un fossé & d’un chemin couvert avec son glacis. A B C D E, est un bastion dont C B & C D sont les deux faces, & B A & D E les flancs. E F, est la courtine ou la partie de l’enceinte entre deux bastions. La partie antérieure de ce polygone marquée par des hachures doubles, est le parapet: ensuite est le terre-plein du rempart en blanc; puis le talud intérieur exprimé par des lignes paralleles jointes ensemble par de legéres hachures. K N, est le côté intérieur. K L, la demi-gorge du bastion. O P, rayon extérieur. O N, rayon intérieur. C H, côté extérieur. C F, ou E H, ligne de défense. B C D, angle flanqué. C D B, angle de l’épaule. D E F, angle du flanc. C R H, angle flanquant. E C H, angle diminué. C F H, l’angle flanquant intérieur. a b d, contrescarpe: entre la contrescarpe & l’enceinte de la place, est le fossé. L’espace blanc au-delà de la contrescarpe est le chemin couvert. *, places d’armes rentrantes du chemin-couvert. +, places d’armes saillantes du chemin-couvert. b b, traverses du chemin-couvert. g, g, glacis. q, pont qui traverse le fossé. s, coupure dans le glacis faisant partie du chemin qui aboutit au pont sur le bord de la contrescarpe.

2. Partie de l’enceinte d’une place avec des tours quarrées B & B, & rondes P & P.

3. Profil des remparts d’une place qui fait voir que le soldat placé en A sur la banquette, ne sçauroit en tirant découvrir le pié extérieur C du revêtement du rempart.

4. C E, ligne de défense fichante. C E, feu de courtine, ou second flanc.

5. Cette figure sert pour la construction du fossé, du chemin-couvert, & du glacis g, des places fortifiées.

6. Elle sert à faire voir l’inconvénient qu’il y auroit de faire la contrescarpe parallele à la courtine B C; les flancs A B & D C alors ne pourroient plus défendre les faces D E & A F, des bastions opposés.

7. Construction du flanc concave à ortion. I H, révers de l’orillon. D G, brisure de la courtine, C I, orillon, G P H, flanc concave.