DICTIONNAIRE DE CHIMIE.
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EXPLICATION DES PLANCHES.
V
PREMIERE CLASSE.
INSTRUMENS ET FOURNEAUX.
PLANCHE PREMIÈRE.
Pigure i’^. MoiVE popr former l’intérieur des coupelles qui doivent servir i faire 4es ess&is en petit. ».
Fig. 1. Nonc pour former l’extérieur de ces mêmes coupelles : coupe verticale. Fig. )• Lame de cuivre y vue de champ. Lorsqu’on a moulé la coupelle, on introduit cette lame dans sa cavité , et on la fait tourner verticalement sur elle-même ; par ce moyen on aplanit les bords de la coupelle, et on enlève tout ce qui excède la hauteur de la none ( Fig. i ). Fig. 4. Coupelle.
Fig. 5. Coupe verticale de la coupelle.
Fig. 6. Alambic de verre d^une seule pièce.
Fig. 7. Alambic de cuivre à colonne. A. Tuyau qui communique avec l’intérieur , par lequel se dégagent. les produits de la distillation.
B. Tt^au du réfrigérant. Lorsqu’on veut distiller, on ferme ce tuyau avec un bou.chon , et oh remplit le réfrigérant d’eau. Quand celle-ci , par les progrès de l’opération , est devenue trop chaude , on débouche le tuyau ; quand l’eau est écoulée , on le rebouche > et ensuite on met de nouvelle eau dans le réfrigérant,
Fig. 8. Fourneau simple. L’intérieur est divisé, en deux parties inégales par une grille placée en H L La partie supérieure A H I B est le foyer j elle porte une ouverture en F , par laquelle on introduit le combustible , et quatre échancrures Jvl M M M sur le bord. C’est par ces échancrûres que se dégagent les produits de la combustion, lorsqu’on a placé une chaudière ou un bain de sable sur le fourneau. La partie inférieure H C D I est le cendrier. C’est p^ l’ouverrare C que l’air, qui doit servir à brûler le combustible du foyer, s’introduit. Tant que le fourneau est allumé , l’ouverture F doit être fermée ^vec une porte en terre. Fig.^ 8 bis. Fourneau des paresseux ou athanor, (Il est indiqué, jf^. jj* tf V article Atha-NOR , ainsi qu’à /’amcfo FouRNEAUX , tom. IV, pag. 404.) Fig. 9. Fourneau de réverbère. Il est composé de trois pièces séparées. L’inférieure MHIN est composée d’un foyer M K L N , ayant une ouverture qui se terme avec ime porte X , et d’un cendrier K H I L ayant deux ouvertures G Gé La pièce moyenne O P porte le nom de laboratoire j parce que c’est dedans que l’on place le vaisseau que l’on veut chauffer. Pour supporter ce dernier , on se sert de petites barres de fer , qui reposent dans des échancrures ^pratiquées au bord intérieur de la première pièce. La pièce supérieure S S R R est appelée dôme ; elle a une ouverture demi circulaire en O , qui correspond à une autre "semblable , pratiquée au laboratoire. C’est par cette ouverture que sott le col de la cornue A , qiii communique avec un récipient B. Fresque toujours on adapte au dôme un tuyau VVT T de terre ou de fer, plus ou moins alongé, qui est deseiné à augmenter l’aspiration du fourneau. Y est la porte du cendrier.
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