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F O N lerdits tuyaux des évents , ont leur direaion ds haut en bas. . 14. Aiguilles de laiton mifes en plufieurs endroits à travers les tubes de cire qui forment les differens tuyaux des ]ets & des évents ; leur ufaçe eft de les foutenit & de les empêcher 4e fléchir. PLANCHE NEUVIÈME. Elle repréfente la coupe du moule de potée prife dans la longueur, & montre comment la figure en cire & le= différentes co’iduites àes jets, des évents Se des égoûts des cires en étoient enveloppés. . Maffif de briqijes de Bourgogne remplif- (ànt, au f.md de la foITe , l’intérieur du balcon de fer qu’on y avoit établi. z. La grille de fer en deux parties, pofée à plat fur ledit malTif. . La ftarue eqaefbre formée en cire. . 4. Les trois pointais & : les difFc’rentes traverfes de fer qui porcoient ladite flatue. j. Grille de ter, en manière de pont , pofée au dro t des jarrets & (bus le ventre du cheval, ladite gr’ile vue par la coupe. . Embouchures des jets. . Tê es des évents. . Lei égoûts ou conduites pour l’écoulement des cire ■ o Epaifleur de’ couches de po’ce mlfes a F O N

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pinceau fur toute la (uvface e>.térie !!re -de h Ôatue -, elle ell exprimée pointillé. par un trava ;: . EDal.îèur d’une première couche de pote ; mife à la main. . Briques de potée employées fcches , ’"' avec iefquelles la totalité du raoule a été ma çonnée. PLANCHE DIXIÈME. Elle donne l’inrelligence de la forme de l’écheno & de l’opération de. la fonte. I. Intérieur de la fofTe entièrement comblé de terre. X. Partie du fourneau. . Branche de l’écheno qui s’étend fur la droite, & àl’extrêm’îé de laquelle fe trouve le gradin qui fervoit à meOjrer de l’œil la quantité de métal qui encroit dans l’écheno. . Branche de l’écheno fe portant fur la gauche. . Ptigole pour l’épanchement du métal dans les trois petits moules où font raffemblées les ^différentes pièces détachées. . Rigole ou baffin fervant de décharge à la Surabondance du métal. y. Canal branché fur l’écheno, qui, receyant Seaux-Ans. Tome IL le métal fondu au fortir du fourneau, le portolt en ligne direde dans ledit écheno. , Les pourtours ou murs de circuit de l’écheno conftruits en briques. cj. Le périer en place. . Sa pointe recourbée & dir’gée vers le trca du fourneau , dont il eft fuppofé avoir déjà chafTé le tampon qui en fermoit l’entrée. . Son autre extrémité emmanchés d’une pièce de bois armée de Hen> de fer, qui, ctre les mains du fondeur, feivolt à diriger la machine S< à la faire agir. . Les chaînes de f^r qui tenoient le pér’.er fufpendu. . Les quatre quenouillettes fixées fur leurs femelles de bois de chêne, & pofées au droit de chacun des jets par les onverrures defquels fe doit faire le verfemcnt du métal dans la moule, . Bouche du jet étant au devant do It figure. ij. Bouche du jet étant fur le derrière de la figure. . Bouche du jet répondant à li tête du cheval. . Bouche d-i jet au - deflus de la croupe du cheval. iS. Les trois ouvertures des j«ts des troi» petits moules . Les diffi-rentes ouvertures ou bouches des t vents. . Reprélenta ;ion particulière du périer vu lie pr-ofii. . L^ne des quenouiilettes vues a :iffi de , rofil. Nous avor.i choifi & fait réduire les planchesqui noLjs ont paru les plus néceffaires e^itre celles dont eft décoré le livre intitulé : Dcfcrlption des travaux qui ont précédé . accomrnffié ■y Julvi la feinte en brone d’un fcid jet dt la. jlatue éqiujlre de Louis X/-^ , d’-ejpée fur les mcmoiief de AI- Lempereur , ancien échevin , pa- M. Mathutte , honoraire amateur de l’Académli royale de peintwe ’& fculpture. Les expiica’ions de ces planches font celles qu’a compofies M. A/athette. F R E S Q U E. ( fubfl. fem. ) Genre c^e pointujre ainfi nommé du mot italien Frefco , (frais) parce qu’il t’exécute far un enduit encore frais : nus ancien’ ontécùt f’-nifque ; par cette orthographe vicieufe , ils dégjifoient l’origine du mot, & paroiffoient lui donner une étymologie françaife qui péchoit contre l’analogie de notre langue. Comme la frefque ne s’exécute guère qtie fur des murailles de vafces édifices ou foiis de grandes voûtes , on ne fait guère en ce genire que des figures de très-grandes proportions’, qui exigent une gr-ande fcience & une gra.ide Egée