faiPoît évaporer i’eaù qui y étoît contenue en lies chaiiffiin’t dans des fourneaux iur des plaques ide ’ô !e. Ou es maçonna avec de la potée [liquide.
’ Le premier lit couvrit entièrement les grilles. Quaiidon fut ainfi monté jui’qu’à la hauteur du ’deffbus des pieds Ik de la queue du clieval , 8c enluiie à celle du defllius de Ion nez, on adapta ,à ces différentes places des cylindres de cire,
- forniéi en ciochecs , & luffilamment enduits de
ipotée , ierquels s’unifl’ant d’un bout, & : par-
- deffbus j aux conduites des jets & des évents
qu’iis rencontroient , rejoigilojenc à l’autre extrémité des tuyaux de cuivre rouge d’un calibre égal aux cylindres. C’éroit autant de canaux qu’on préparoit, & par où les cires dévoient avoir lejr écoulement lorlqu’elles leroient mifes en fufion. Ils fe prolongeoient jufqu’au parement ■extérieur du moule de potée.
’ Mais des gâteaux uniformes ne peuvent s’unir aux differens contours de la figure, & cependant il faut q.i’il ne refle aucun vuide dans ce qui <loit faire l’enveloppe du moule. On remplit donc tous les jnterflices avec de la potée molle , aulli maniable que la terre giaife à modeler. ’On faupoudre auparavant les cavités avec un peu de Table rouge pilé très -fin & tamifé, ce qui donne la facilité d’ôier enluite de place ces pièces qui le font figurées & moulées fuivant la fjrme des interftices cù elles ont été logées. On les fait fecher au fourneau, comme on a fait les gâteaux en forme de briques, & on les remet aux endroits d’où elles ont été tirées, & dont elles ont pris la forme. Alors on les maçonne, comme les gâteaux avec de la potée liquide. Duns tout ce qui avoiiine la furface de la figure , & dans toutes les parties où les gâteaux n’approchent pas alTez de la couche m, Ce au pinceau , on jette à la main de ia potée liquide. On donne au taur de gâteaux une forte épaifleur par le Ijps , parce que c’efl : là qu’agira toute la force du métal en fufion , mais dans le haut, une enveloppe de huit à dix pouces efl ftiffii’ante. Le moule de potée fait une maffe entière & continue dans ia partie inférieure ; mais dans les parties où il ne fait qu’envelopper les groLppes ôes jpts & des évents, il fe divife en autant de branches qu’il y a de ces grouppes, & chacune de ces banches prend la forme d’une tour ronde.
Pour le moule de la flatue de Bouchardon , on fit un feul bloc des deux jambes pofténetires & de la queue du cheval ; & un autre bloc des jambes de dei’ant Si de la tête. On fortifia encoie l’interftice de ces deux maffes déjà fi folides, par une grille de fer.
Quand le moule efl terminé, on y applique en différens fens, &. à li,c pouces de diftance les uns des autres, des bandages de fer plat, de deux pouces de large fur huit lignes d’épaiffeur ^ F O N
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qui l’embraffent étroitement de toutes parts. Dans tous les endioits où les fers ne touchent pas exaflement le moule, on remplit le vuide avec de la potée.
Nous avons déjà dit au commencement de cet article, que la Itatue équeflre de Pierre I ne fut pas fondue dans une toffe creufée en terre ; nous avons vu que , dans toutes les circonflances M. Falconet trouve qu’il y a de l’avantage à népas s’enterrer ainfi dans une foffe. On n’éleva, à Saint -Péteifbourg, le mur qui tint lieu d» foffe, <& auquel on en conferva le nom , qu’après l’entier achèvement du moule de potée, & la pofe des fers qui l’entouroient. On ne fit point ce qu’on appelle un mur de recuit ; M. Falconet en reconnoiffoît l’inutilité. « Quoique la ftatue » de Louis XIV par Giiardon , dit cet artifle, » ait été fondue hors de terre comme celle de » Pierre I, on fit le mur de recuit, & l’on f© » trompa. »
S. De l’écoulement des cires & du recuit dit moule de potée. "On établit , pour la ftatue de Bouchardon, à la bafe du moule & dans tout Ton pourtour, fur le fol de la foffe , une aire ou maffif de briques, formant par fon plan un quarré long de vingt pieds & demi de longueur, fur dix & demi de largeur , &. débordant feulement de quinze à l’eize pouces l’enveloppe exléiieure du moule , dans les parties où il préfentoit la plus grande faillie. Cette aire s’éleva jufqu’à la hauteur d’environ onze pouces audeffus du niveau de la folTe.
Une femblable aire de briques, de pareille hauteur, interrompue par des coupures pour chacune.des fix iffues qui débouchoient dans la foffe, fut conftruite en même temps lé long desnrursdela foffe, & à dix- huit pouces de diflance du parement extérieur de l’aire précédemment décrite ; ce qui laiffa entre l’une & l’autre aires un vuide pour une galerie qui devoir côtoyer le moule dans tout fon pourtour.
C’étoit dans cette galerie que devoir s’allumer le feu nécefTaire au recuit du moule & à l’écoulement des cires. Il falloir donc y établir un âtre, ou foyer. On couvrit dans toute fon étendue le vuide que les^eux aires laiffoient entre elles , de grilles de fer qui ne laiffoient entre chacun de leurs baireaux que l’efpace d’un pouce & demi. Pour que ces barreaux ne vinffent pas à plier , on les traverfa dans leur milieu par un fort barreau qui leur fervoit de, fouîien.
Quand le» grilles furent mifes en place, & foutenues Iur les deux aires de briques ois éleva fur ces aires d’autres murs femblables Ss. àe la même hauteur.
Les galeries furent fermées , dans tout leur circuit, par une youte en ogiye ^ & , par cea©