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ordre par M. l’Abbé REMY, Avocat au Parlement.

[XX.] LES FINANCES ; par M. DIGEON Directeur des Fermes.

[XXI.] L’ÉCONOMIE POLITIQUE ; par M. l’Abbé BAUDEAU.

[XXII.] LE COMMERCE ; par MM. l’Abbé BAUDEAU, & BENOIT, Conseiller de MONSIEUR, Frère du Roi, & ancien Professeur du Cours gratuit de Jurisprudence Consulaire.

[XXIII.] LA MARINE ; par M. VIAL DE CLAIRBOIS, Ingénieur-Constructeur de la Marine, de l’Académie Royale du même nom ; &, par M. BLONDEAU, Professeur Royal en Mathématiques & en Hydrographie aux Ecoles de la Marine, de l’Académie Royale du même nom, de la Société Royale Patriotique de Stockholm, de celle des Sciences & Belles-Lettres de Gotthembourg, de la Société Académique de Cherbourg, &c.

[XXIV.] L’ART MILITAIRE, mis en ordre & publié par M. DE KERALIO, Major d’Infanterie, Chevalier de l’Ordre Royal & Militaire de Saint-Louis, de l’Académie Royale des Inscriptions & Belles-Lettres, & de celle des Sciences de Stockholm ; & quant à l’artillerie, par M. DE POMMEREUIL, Capitaine au Corps Royal d’artillerie.

[XXV.] LES BEAUX-ARTS ; par M. l’Abbé ARNAUD, de l’Académie Françoise, & de celle des Inscriptions & Belles-Lettres ; & M. SUARD, de l’Académie Françoise.

[XXVI.] LES ARTS ET MÉTIERS MÉCANIQUES ; par une Société de Savans & d’Artistes (MM. ROLAND DE LA PLATIERE, PERIER fréres, FOUGEROUX DE BONDAROY, DESMARETZ, &c.)

[XXVII.] VOCABULAIRE UNIVERSEL, servant de Table pour tout l’Ouvrage.

Tels font les titres des vingt-six Prospectus particuliers auxquels on peut rapporter toutes les connoissances humaines : par leur réunion, ils forment le Prospectus général dont nous avions à donner l’extrait ; nous n’avons pas cru devoir répéter à chaque Prospectus l’engagement que prend chaque auteur de mettre à la tête de la science ou de l’art dont il traite, un discours préliminaire qui en contienne les principes, qui en soit comme le tableau général, & une indication précise de l’ordre dans lequel les divers articles doivent être lus pour former un traité suivi & complet de chaque science ou de chaque art ; cette indication, qui, en laissant subsister la forme utile de dictionnaire, convertit, pour ainsi dire ce dictionnaire en un traité, est, comme nous l’avons dit dans le commencement, un des points essentiels qui distingue, quant au plan, cette Encyclopédie méthodique, & qui fait disparoître la confusion tant reprochée à la première.


Quant à la forme de ce dictionnaire, il falloit, comme nous l’avons dit encore, la conserver précieusement, parce qu’elle seule peut faciliter & répandre l’instruction.

Chaque science, chaque art ayant son dictionnaire particulier, on trouvera aisément tous les mots, pourvu qu’on sache à quelle science ou à quel art ils appartiennent.

Mais un lecteur ignorant (& c’est le grand nombre) rencontre dans ses lectures un terme de science ou d’art dont il ne sait ni la signification ni l’usage, il ne sait pas même à quelle science ou à quel art ce terme appartient ; où le cherchera-t-il dans l’Encyclopédie méthodique ? Faudra-t-il qu’il parcoure vingt-six ouvrages différens ?

Cette difficulté étoit trop grande pour n’avoir pas été prévenue ; on la fit disparoître au moyen d’un vocabulaire universel, dernier objet dont il nous reste à rendre compte.

Ce vocabulaire comprendra tous les mots contenus dans chacun des dictionnaires particuliers, avec le numéro de la page, l’indication de la colonne, & le numéro du tome de l’ouvrage ; de sorte que le lecteur qui aura un mot à chercher dans cette Encyclopédie méthodique, & qui ne saura pas que ce mot est du dictionnaire, soit de Physique, soit de Mathématiques, ou de tout autre, en recourant à ce vocabulaire, trouvera dans l’instant l’indication du tome, de la page, & de la colonne où le mot se trouve. Ce vocabulaire ne sera point borné à cet usage. Comme il y aura dans l’Encyclopédie méthodique une foule de mots qui comprendront des détails, dont on n’a pu faire des articles particuliers, & qu’on ne soupçonneroit pas dans ceux qui en font mention, le vocabulaire les fera connoître : ainsi, dans un article de Géographie, où l’on aura fait mention d’un savant, d’un artiste, dont on n’aura pas cru devoir faire un article à part dans le dictionnaire historique, faisant partie de cette Encyclopédie, on en trouvera les mots & les renvois au tome, dans le vocabulaire. Il en est de même des choses. Si on a parlé dans un article, d’une négociation, d’un traité de paix, d’un fait remarquable, d’une découverte, le vocabulaire indiquera le tome & la page où il en est fait mention. L’usage de ce vocabulaire sera surtout sensible pour diverses parties des connoissances humaines, dont on n’a point jugé à propos de faire des dictionnaires séparés, comme la chasse, la pêche, &c., qu’on a traitées dans les dictionnaires d’Histoire naturelle. Le lecteur ne sauroit où trouver ces matières, si le Vocabulaire ne les lui indiquoit : il en est de même du dictionnaire des Arts & Métiers mécaniques. Comme dans ce dictionnaire chaque art y est traité de suite, & qu’on a mis à la fin de la description de chacun d’eux tous les mots techniques qui en font la langue, le vocabulaire doit les reprendre tous, afin