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& en remettant le payement de cet Atlas pour les souscripteurs à 751 livres, à l’époque où les volumes à 6 livres paroîtront, nous aurons soin de le distribuer de manière qu’ils n’auront point à payer plus de 22 liv. par chaque livraison.

Quant au volume de planches qui revient gratis aux deux ordres des souscripteurs, comme ce volume est relatif à des dictionnaires de sciences, comme les Mathématiques, la Physique, la Chirurgie, la Médecine, &c., qui n’ont pas encore paru, ou du moins dont il n’a encore paru que quelques volumes, on sent qu’il ne peut être publié qu’à l’instant même où l’on aura un assez grand nombre de planches relatives à ces matieres, pour en composer un volume.

Nous publierons, dans le prospectus de la livraison prochaine, l’état des payemens faits par les souscripteurs, & de ce qui reste à payer.

Vingt-cinquième livraison.

Cette livraison est composée

De la Théologie ([1]), tome premier, première partie, par M. l’abbé Bergier, chanoine de l’église de Paris, & confesseur de Monsieur, frère du Roi.

Du tome septième, deuxième partie de la Jurisprudence ([2]) .

Du tome troisième, deuxième partie, de l’Art Militaire ([3]) .

Du tome troisième, deuxième & dernière partie, du Commerce ([4]) *[5].

Le prix de ces deux volumes de discours, ou de ces quatre parties, est de 24 livres broché, & de 22 livres en feuilles.

« Si la partie théologique de l’Encyclopédie a tardé à paroître, nous espérons que le public nous pardonnera ce retard, lorsqu’il sera instruit des difficultés que nous avons eues à vaincre, & de l’immensité du travail dont nous nous sommes trouvés chargés. »

« D’environ deux mille cinq cents articles dont cet ouvrage est composé, il y en a au moins un quart qui manquoient dans l’ancienne Encyclopédie, ou qui n’avoient été traités que comme des articles de grammaire ; il a fallu les faire. Un nombre presque égal contenoit une doctrine fausse ou suspecte ; il a fallu les corriger. Plusieurs renfermoient des discussions inutiles, nous les avons abrégés. D’autres étoient incomplets ; nous y avons ajouté ce qui nous a paru necessaire. Quelques-uns ont été retranchés comme superflus. Nous n’avons pas vu, par exemple, où étoit la nécessité de faire vingt articles de l’Arianisme, parce que les partisans de cette hérésie ont porté autant de noms différens. Ainsi, à presque tous les égards, notre travail doit paroître absolument neuf. »

« Des trois parties qu’il embrasse, savoir, la Théologie dogmatique, la Critique sacrée, & l’Histoire ecclésiastique ; la première est celle qui demande le plus d’attention, & qui renferme le plus de difficultés. Comme toute autre science, elle a son langage particulier, certaines expressions consacrées à exprimer les mystères, desquelles on ne peut se départir sans s’exposer à tomber dans l’erreur. On ne doit pas exiger d’un Théologien qu’il employe d’autres termes plus clairs, tirés du langage ordinaire, ni qu’il fasse comprendre évidemment des vérités que Dieu a révélées pour être crues sur sa parole, quoique nous ne puissions pas les concevoir. »

« Depuis près de dix-huit cents ans que la Théologie chrétienne est formée, il ne s’est pas écoulé un seul siècle dans lequel elle n’ait été combattue par quelque secte de mécréans ; cette science est donc de-

  1. (1) Imprimé·chez M. Nyon.
  2. (2) M. Stoupe.
  3. (3) M. Cellot.
  4. (4) M. Laguerre.
  5. (*) On trouve à la fin de ce volume une table ordinale raisonnée des articles de ce dictionnaire, desquels la lecture peut servir de traité élémentaire pour chaque partie du Commerce.