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Voilà pourquoi les hommes de ce caractère poursuivent d’une haine cruelle les ordres religieux, sans tenir compte des immenses services rendus par eux à la religion, à la société et aux lettres ; pourquoi ils déblatèrent contre eux en disant qu’ils n’ont aucune raison légitime d’exister ; ils font écho aux calomnies des hérétiques. En effet, comme l’enseignait avec tant de vérité Pie VI, Notre prédécesseur, d’heureuse mémoire : « L’abolition des ordres religieux blesse l’État qui fait profession publique de suivre les conseils évangéliques ; elle blesse une manière de vivre recommandée par l’Église comme conforme à la doctrine des apôtres ; elle blesse, enfin, les illustres fondateurs d’ordres, qui ne les ont établis que par l’inspiration de Dieu. »

Ils vont plus loin, et dans leur impiété ils prononcent qu’il faut ôter aux citoyens et à l’Église la faculté de donner publiquement l’aumône, « et abolir la loi » qui, à certains jours fériés, défend les œuvres serviles pour vaquer au culte divin. Tout cela sous le faux prétexte que cette faculté et cette loi sont en opposition avec les principes de la véritable économie publique.

Non contents de bannir la religion de la société, ils veulent l’exclure de la famille. Enseignant et professant la funeste erreur du communisme et du socialisme, ils affirment que « la société domestique ou la famille emprunte toute sa raison d’être du droit purement civil ; et, en conséquence, que de la loi civile découlent et dépendent tous les droits des parents sur les enfants, même le droit d’instruction et d’éducation. » Pour ces hommes de mensonge, le but principal de ces maximes impies et de ses machinations est de soustraire complètement à la salutaire doctrine et à l’influence de l’Église l’instruction et l’éducation de la jeunesse, afin de souiller et de dépraver par les erreurs les plus pernicieuses et par toute sorte de vices, l’âme tendre et flexible des jeunes gens.

En effet, tous ceux qui ont entrepris de bouleverser