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alors ce qu’on a appelé le Salon des Refusés. Je supplie tous mes confrères de se joindre à moi, je voudrais grossir ma voix, avoir toute puissance pour obtenir la réouverture de ces salles où le public allait juger, à son tour, et les juges et les condamnés. Là, pour le moment, est le seul moyen de contenter tout le monde. Les artistes refusés n’ont pas encore retiré leurs œuvres ; qu’on se hâte de planter des clous et d’accrocher leurs tableaux quelque part.