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— Il ne s’agit point de Frantz, madame.

— Vous vous trompiez ; car celui-là je l’aimais ayant de devenir votre femme par violence, et après je l’aimai encore davantage. Vous l’aviez fait condamner comme un criminel avant de me conduire en France, et cependant il parvint à m’y rejoindre.

— Lui !… c’est impossible !…

— Vous étiez absent, monsieur le comte, oçcupé d’intrigues politiques à Londres : je pus le recevoir sans crainte…

Le Comte étendit la main vers ses pistolets.

— Pas encore, monsieur, dit la jeune femme avec un rire amer il faut que vous sachiez tout… Frantz était à Paris depuis plus de deux mois quand ; vous m’annonçâtes votre retour. Il me proposa alors de fuir avec lui… Mais j’avais encore mon enfant… J’étais sûre d’ailleurs, que nous ne pourrions