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mois un tableau plus important que tous ceux qu’il avait essayés jusqu’alors, et l’expédia en France pour l’exposition qui allait s’ouvrir.
Bien qu’il sentît vivement tout ce quimanquait à son œuvre, il espérait qu’elle serait remarquée et lui vaudrait quelques encouragements. Il attendit donc avec une fiévreuse impatience l’ouverture de cette espèce de concours où le public était appelé à juger. Il reçut enfin de Leblanc la lettre suivante :
« Voilà huit jours que les galeries sont ouvertes ; mais, avant de t’écrire, j’ai voulu savoir ce que le public déciderait de ton œuvre.
« Sois heureux, frère, le public t’a compris ! le génie a forcé l’ignorance elle-même à l’admiration.