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Exemple de quatre suspensions simultanées :


\new PianoStaff <<
  \new Staff = "right"
  \relative c' {
    \time 2/2
    <d f g b d>1~ <d f g b d>2 <e g c>
    \bar "|."
  }
  \new Staff = "left"
  \figuremode {
    <7 3>1 <9 7 4 2>2 <8 8 3 3>
  }
  \context Staff = "left"
  \relative c {
    \clef bass
    \time 2/2
    g1 c
    \bar "|."
  }
>>

Autre exemple de quatre suspensions simultanées, avec une basse qui était fort en usage autrefois :


\new PianoStaff <<
  \new Staff = "right"
  \relative c' {
    \time 2/2
    <d f g b d>1~ <d f g b d>2 <e g c>
    \bar "|."
  }
  \new Staff = "left"
  \figuremode {
    <7 3>1 <9 7 4 2>4 <7 3> <8 8 3 3> s
  }
  \context Staff = "left"
  \relative c {
    \override Rest #'style = #'classical
    \clef bass
    \time 2/2
    g1 c4 g c, r
    \bar "|."
  }
>>

§ 7.

DE LA PÉDALE

La Pédale est une tenue que l’on fait le plus généralement à la basse, soit sur la tonique ou sur la dominante du ton principal on incidentel.

On fait aussi des pédales intérieures ou supérieures, et même doubles à la basse.

La pédale, différant de la tenue ordinaire en ce qu’elle est passagère sur une série d’accords dont elle ne fait pas partie, est donc une dissonnance qui, comme les intervalles de ce genre, a besoin d’être préparée et résolue.

L’harmonie étrangère à la pédale aura pourtant une suite logique, n’importe qu’elle position on ait donné à l’espèce de note-pédale.

Exemple d’une pédale à la basse sur la dominante, pour conclure a la tonique principale :