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— Le temps viendra, ma chérie. Le temps viendra.

Mais les sanglots redoublèrent : alors, jetant les bras au cou de sa mère et s’y cramponnant, elle bégaya d’une voix entrecoupée :

— Je ne puis souffrir que vous auprès de moi.

Ce fut au tour de madame Davilow d’éclater en sanglots, car jamais son enfant gâtée n’avait été si douce avec elle et ne lui avait témoigné tant de confiance et d’affection. Elles demeurèrent enlacées dans les bras l’une de l’autre.