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jeune juive. S’il détestait le secret qu’il était obligé de garder sur les liens et les devoirs de sa vie, il n’en était pas moins résolu à agir de telle sorte que la vérité ne pût jamais avilir autrui, surtout quand cette vérité ne provient pas du fait propre de la personne qu’elle touche.

Un instant il eut l’intention de tout raconter le lendemain à sir Hugo et à lady Mallinger ; mais l’espérance d’apprendre de nouveaux détails par madame Meyrick pendant sa prochaine visite, l’y fit renoncer. Il finit par s’endormir et décida qu’il attendrait le résultat de cette visite.