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Myrtes et Cyprès.
III
Puisque, belle, jeune et charmante,
Tu ne m’as pas abandonné,
Et puisqu’en étant mon amante,
Tu m’as tout pris et tout donné ;
Puisque j’ai pu sentir ta tête
Reposer sur mon sein brûlant,
Puisque ta bouche encor muette
Pour moi s’est ouverte en tremblant ;
Puisque tes yeux noirs, en extase,
Se sont mirés dans mes yeux bleus
Comme dans le cristal d’un vase
L’étoile aux rayons lumineux ;