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Myrtes et Cyprès.


C’était donc chose nécessaire
Pour lui, le souverain puissant,
D’arracher au toit solitaire
La mère berçant son enfant,

Le père qui le faisait lire
Dans tes œuvres, ô Dieu jaloux !
De tuer déjà le sourire
Sur un front innocent et doux,

Pour en faire une ombre, un atome,
Un grain de sable que le vent
Jette par son souffle de gnome
Aux vagues du désert mouvant ?


Granges (Suisse), 1866.