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Myrtes et Cyprès.
Craindrais-tu la clarté du feu follet tremblant ?
Non, ce n’est point possible… Es-tu donc un enfant,
Toi que je croyais un poëte ?
le voyageur.
Tu te trompes, follet, car j’adore la nuit,
Le silence m’enchante, et l’ombre me séduit.
J’aime à m’entourer de ses voiles.
Mais, ce soir, je voudrais saluer le matin,
Je voudrais que l’aurore éteignît de sa main
Les feux pâlissants des étoiles :
Car l’aurore m’apporte un bonheur sans pareil.
Ciel, illumine-toi ; parais, ô beau soleil
Qui me rendras ma fiancée !
Je fus longtemps absent de l’antique manoir
Qu’elle seule embellit ; mais je vais la revoir,
Sécher de ses pleurs la rosée.