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Myrtes et Cyprès.


Le Prussien, à son tour, tient le sort des batailles,
Et, vainqueur implacable usant de représailles,
xxxxxPar lui ton peuple est terrassé.
On se venge sur lui de ta folle insolence…
Ce glaive qui pesait jadis dans la balance,
xxxxxUn autre bras l’a ramassé.

C’est là le résultat des injustes conquêtes ;
Les victoires un jour retournent en défaites,
xxxxxEt c’est ainsi que Dieu punit
Les crimes du passé dans notre ère nouvelle,
Napoléon le Grand, à la gloire immortelle,
xxxxxPar Napoléon le Petit.

Mars 1871.