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— Moi, Monsieur. Je suppose que vous êtes M. Madden ?

— Oui. Je l’ai toujours cru. Nous avons téléphoné au constable en passant dans un ranch sur la route et il nous répondu que vous étiez déjà ici. Nous en avons profité pour ajouter un nouveau spécimen à votre collection.

Il indiqua la porte du patio par où Holley venait d’entrer, conduisant par le bras Shaky Phil Maydorf, dont les mains étaient liées derrière le dos. Paula Wendell et Evelyn Madden apparurent également.

— Vous devriez attacher ce nouveau bandit à Delaney, shériff. Ensuite, je vous dicterai une petite liste d’accusations contre cette bande et pour un bon moment ils seront hors d’état de nuire.

— Bien, M. Madden, acquiesça le shériff.

— Une minute, dit Chan. Vous avez le collier de perles…

— Ah ! oui, c’est juste.

Il tendit le fameux collier à Chan, qui le remit à Madden.

— Vous désiriez qu’on vous le livrât à New-York, observa-t-il, mais vous seriez très aimable de l’accepter en cet instant même. Je l’ai gardé jusqu’à la dernière limite. Je vous serai reconnaissant de me signer un reçu pour ma décharge.

Madden sourit et glissa le collier dans sa poche.

— Très bien, je le prends. Vous êtes sans doute M. Chan ? M. Eden me parlait de vous en revenant de la mine. J’ai eu de la chance que vous soyez ici.

— Je suis heureux d’avoir pu me rendre utile, répondit Chan, en s’inclinant.

— Eh bien, Monsieur, dit le shériff. Vous accusez cette bande de tentative de vol…

— Et de beaucoup d’autres choses, ajouta Madden, sans compter une tentative de meurtre sur ma personne. (Il montra son bras blessé.) Je vous raconterai l’histoire aussi rapidement que possible. mais d’abord, je veux m’asseoir. (Il alla vers son bureau.) Je me sens très faible ; on m’a traité un peu, durement. Vous savez d’une façon générale ce qui s’est passé, mais vous ignorez les dessous de l’affaire. Je dois d’abord vous parler d’une certai-