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sonne, car vous en possédez une dose formidable.

Quand ils arrivèrent aux abords de l’Hôtel du Désert, Eden fut tout heureux d’apercevoir l’auto de Paula Wendell devant la porte. Ils attendirent un moment et bientôt Will Holley vint vers eux. Ils le mirent au courant de leur plan d’action.

— Peut-être puis-je vous aider ? dit le journaliste. Madden a un gardien dans sa propriété de Pasadena… un bon vieux, appelé Peter Fogg. Il est venu ici plusieurs fois et je le connais bien. (Il griffonna quelques mots sur une carte.) Tenez, donnez-lui cela et dites que vous venez de ma part.

— Merci, répondit Eden. Nous en aurons sans doute besoin.

Paula arrivait.

— Bonne nouvelle, annonça Eden. Je vous accompagne jusqu’à Pasadena.

— Eh bien, montez, dit Paula.

Eden salua ses amis et l’auto se mit en marche.

— Vous devriez faire poser un taximètre sur votre voiture.

— Quelle sottise, je suis, au contraire, très contente de vous avoir. Votre poids donne plus d’aplomb à mon auto.

— Vous savez tourner un compliment. Voulez-vous que je conduise ?

— Non, merci ! je préfère garder le volant ; je connais la route.

— Vous êtes une personne très capable.

— Je ne l’ai pas prouvé lorsqu’il s’est agi de Eddie Boston. Vous m’en voyez navrée.

— Ne vous tourmentez pas. Eddie est un drôle d’oiseau. Chan et moi, nous allons essayer de mettre la main dessus.

— Où en est le grand mystère ? demanda la jeune fille.

— Toujours au même point.

Ils s’entretinrent du crime inexplicable