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RÉPONSE IMPROVISÉE.

composition qu’en faveur de la conclusion qu’on n’y réussira jamais.

Deuxièmement, l’argumentation attaque directement le fond de ma doctrine, les questions de l’unité de composition organique. Ne serait-ce effectivement, comme cette attaque le donne à entendre, qu’une de ces fausses doctrines, produit fâcheux de propositions illusoires, de chimères prétendues philosophiques[1], telles que l’abus dans l’emploi des

  1. J’apprends que les Considérations sur les mollusques et en particulier sur les céphalopodes, c’est-à-dire, tout le mémoire auquel ce présent article a répondu verbalement, le même jour 22 février, s’imprime dans la Revue encyclopédique, pour paraître dans le cahier d’avril 1830, tome 46. Je ne puis m’inquiéter de cette publication paraissant sans les plaidoiries que j’y ai opposées, quand je considère que ce vaste recueil contient depuis long-temps les plus forts argumens en faveur de ma doctrine. M. le docteur Pariset en a donné les principes généraux, tome III, page 32 ; M. Flourens y a consacré aussi un article dans le tome V, pag. 219, sous le titre d’Essai sur l’esprit et l’influence de la philosophie anatomique ; article où son auteur conclut que « la marche philosophique imprimée désormais à la science de l’anatomie comparative, en rendra facile une application directe et rigoureuse, et que M. G. S. H. lui aura acquis tous les genres de perfection : car il l’aura généralisée et popularisée. » Je citerai encore un troisième article de la Revue encyclopédique, publié dans le cahier de février 1823, tome XVI ; il est de M. Frédéric Cuvier. Le dernier paragraphe de cet article semble avoir été écrit sous une inspiration toute prophétique. Les circonstances difficiles aujourd’hui pour moi