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RÉPONSE IMPROVISÉE.

toujours de la leur avoir faite bonne et éclatante : car je crois toujours qu’il y a du mérite dans leur vue principale.

Sans le moindre doute, j’ai agi avec une vive préoccupation de l’esprit ; mais je ne me reproche ni excès de bienveillance, ni légèreté. Les considérations dont je ne puis même à présent me dégager, sont, que de grands et importans organes existent chez les mollusques comme chez les poissons, et qu’on leur y donne le même nom, mais de plus, qu’on le fait avec raison, puisque ces principaux organes y affectent des formes semblables et y remplissent des fonctions identiques. Que plusieurs renseignemens n’aient pas encore été donnés, par le progrès des études philosophiques, les points de ressemblance reconnus n’en restent pas moins des rapports avérés. Or, que conclure de ces rapports, d’eux et avec eux ? C’est, je ne me défends pas de le dire sur pressentiment, de me décider tout-à-fait a priori, c’est que tant d’organes semblables ne peuvent se rencontrer chez les mollusques, dans un contre-sens manifeste les uns à l’égard des autres et pour y donner le spectacle d’un autre système de composition animale.

J’ai dit dans mon Rapport, et je persévère dans le même dire, qu’il y a plus de chances, pour faire admettre la supposition, que les mollusques seront ramenés dans une mesure quelconque à l’unité de