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PREMIÈRE ARGUMENTATION.

ces organes sont autrement disposés entre eux, souvent construits d’une autre manière, qu’ils y sont accompagnés de plusieurs autres organes que les vertébrés n’ont pas, tandis que ces derniers en ont aussi, de leur côté, plusieurs qui manquent aux céphalopodes.

« J’avoue qu’en disant cela je ne dis autre chose que ce qu’on dit beaucoup d’autres avant moi. Mais si je n’ai pas le mérite de la nouveauté, je me flatte du moins d’avoir celui de la vérité et de la justesse, et celui de ne point embrouiller l’esprit des commençans par des expressions non définies, qui semblent, dans le vague qui les enveloppe, présenter un sens profond, mais qui, analysées de près, ou sont entièrement contraires aux faits, ou ne signifiant que ce que l’on a dit de tous les temps avec plus ou moins de détail dans l’application.

« Dans mes communications suivantes, j’examinerai plusieurs autres principes, plusieurs autres lois annoncées par divers naturalistes ; mais pour que ces lectures ne se bornent pas à des questions métaphysiques, j’aurai soin qu’elles se rattachent toujours, comme celle d’aujourd’hui, à quelques déterminations de faits dont la science puisse tirer un parti plus solide que de ces oiseuses généralisés. »

    la série et les tenir assez près des poissons, quand tout récemment, pour l’atrophie de leur système nerveux, on les a redescendus plus bas. Aujourd’hui, en balançant le fort par le faible, on considère les céphalopodes et les mollusques comme devant occuper une ligne parallèle à celle des insectes.