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ORGANISATION DES MOLLUSQUES.

point de départ pour toutes les autres déterminations désirables ; il fallait, en employant le fil usuel et si heureusement directeur, le principe des connexions, en venir à reconnaître et à grouper méthodiquement autour du diaphragme tous les autres appareils qui s’y rattachent par leur superposition et le concert de leurs fonctions.

Nos auteurs n’auraient-ils donc point encore assez fait, pour l’établissement de leur thèse ? Peut-être, Mais du moins sachons leur gré de s’y être aussi habilement engagés : leur travail ramène les mâchoires à leur position naturelle ; on les avait dites posées sens dessus dessous. Ils voient dans l’anneau cartilagineux du cou, les élémens d’un hyoïde, et ceux d’un bassin, dans de certains stylets aussi cartilagineux qui bordent la base de l’entonnoir.

Nous ne suivrons pas davantage MM. Laurencet et Meyranx dans leurs essais de détermination : il nous appartient, dans une matière aussi grave, de rester sur la réserve, et de n’insister, dans un premier rapport, que sur le degré plus ou moins probable de la justesse de leurs vues.

Et en effet, comment ne pas croire à quelque similitude d’organisation, quand l’on rencontre renfermés dans les mêmes tégumens, des organes aussi élevés par leur structure que le sont deux cœurs veineux et un troisième artériel, un ensemble parfaitement régulier de branchies, de la matière médullaire