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ORGANISATION DES MOLLUSQUES.

qu’attestent les nombreuses figures dont nous avons parlé, et qu’ils considèrent comme formant déjà une sorte de rédaction de leurs vues, se sont donné comme faits généraux les propositions suivantes :

1o  Tout mollusque présente, sous une enveloppe plus ou moins dépourvue de parties solides et d’appareils sensitifs qui s’y rattachent, un système végétatif rappelant celui d’un seul ou de plusieurs animaux supérieurs.

2o  Les viscères qui composent ces appareils sont placés dans les mêmes connexions que chez les animaux supérieurs, et leurs fonctions s’y exécutent par un mécanisme et des organes moteurs semblables.

3o  Les connexions signalées comme interverties ne le sont qu’en apparence ; la clef pour en faire retrouver l’invariable persistance, est fournie par la considération que les mollusques dont le tronc, gardant ailleurs une situation longitudinale, se trouve au contraire ployé vers sa moitié, et que les deux portions en retour, soudées l’une à l’autre, sont renversées tantôt sur ce qu’on appelle la face ventrale et tantôt sur la face dite dorsale.

4o  Les orifices dont il s’agit se révèlent à l’extérieur par la position respective des orifices.

5o  Enfin, qu’en cas de parties résistantes et engagées dans le derme, ces masses terreuses sont encore comparables à de certaines portions osseuses chez les animaux vertébrés.