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ORGANISATION DES MOLLUSQUES.

autrefois une bonne fortune que de rencontrer des procédés d’une plus grande efficacité, quand aujourd’hui on arrive sans hésiter sur le fond même des questions.

Par les réflexions qui précèdent, nous n’avons pas eu en vue de rabaisser le mérite du travail que nous sommes chargés d’examiner ; mais bien en rappelant comment les auteurs se sont aidés de tout ce qui est actuellement dans la science, de faire naître dans les esprits une prévention qui leur soit favorable.

Nous leur devons d’autant mieux cet appui, que l’un de nous, M. Latreille, avait en 1823 cherché de son côté à soulever aussi le voile, ayant jusqu’à ce jour caché les rapports qu’ont certains mollusques avec quelques animaux des classes supérieures ; et en effet M. Latreille a placé un travail, qui paraît ignoré de MM. Laurencet et Meyranx, dans le premier volume des Mémoires de la Société d’histoire naturelle de Paris. Ce travail lu le 14 mars 1823, a pour titre : De l’organisation extérieure des céphalopodes comparée avec celle de divers poissons. Dans des propositions bien résumées sont contenues quatre vues de rapport.

Ceci exposé, nous passons aux considérations contenues dans le mémoire de MM. Laurencet et Meyranx. Ces habiles anatomistes, se croyant suffisamment préparés et informés par les recherches