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SECOND RÉSUMÉ.

vieux livres, sans qu’on doive le regarder comme ancien. Un principe, en effet, n’est rien, tant qu’il n’est pas travaillé et appliqué : c’est une lueur, un éclair, un pressentiment, comme on dit ; mais il ne prend une valeur et un caractère qu’entre les mains de l’homme qui le fait reconnaître pour ce qu’il est, et qui prouve pourquoi il est. Celui-là seul aussi peut s’en regarder comme le propriétaire, parce que seul il sait qu’il possède, et connaît ce qu’il possède.

Nous sommes loin d’avoir épuisé cet intéressant sujet, et nous aurions voulu donner un plus haut degré de clarté à cette courte exposition. Nous y reviendrons, peut-être dans un autre article, où nous rechercherons en quoi et jusqu’à quel point diffèrent les opinions de M. Geoffroy Saint-Hilaire et de M. Cuvier. L.