Page:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Principes de philosophie zoologique - 1830.djvu/208

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
204
PREMIER RÉSUMÉ.

vaise, la marche qu’il a suivie lui appartient essentiellement.

M. Cuvier n’a pas cru devoir répondre au mémoire de M. Geoffroy Saint-Hilaire ; il s’est borné à faire remarquer que tout ce que venait de dire son savant confrère pourrait être vrai, sans qu’on pût en rien conclure sur ce qu’il avait avancé dans la dernière séance, relativement à l’impossibilité de ramener l’organisation de certains êtres des classes inférieures, celle de la seiche en particulier, au plan qui paraît commun à tous les vertébrés. M. Geoffroy, a-t-il ajouté, annonce qu’il abordera plus tard cette question : nous pourrons alors la discuter.

Il nous semble que M. Geoffroy aurait dû faire remarquer de son côté qu’il avait établi d’une manière incontestable tout ce qu’il s’était proposé de prouver pour le moment ; savoir : que le principe de l’unité de composition organique, tel qu’il l’entend, diffère essentiellement de tout ce qu’on avait adopté jusqu’ici sur les analogies qui existent entre les êtres organisés, et qu’il était arrivé à ces idées nouvelles en suivant une marche qui lui est propre.

L’honorable académicien annonce qu’il entamera le fond de la question. Nous continuerons de tenir nos lecteurs au courant des discussions auxquelles ces mémoires subséquens pourront donner lieu.