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SUR LES OS HYOÏDES.

pressentais déjà l’actuel résultat. Le nombre des pièces est borné ; et aussi bien connues qu’elles le sont de nous deux, elles devaient parler avec autorité également à l’un de nous comme à l’autre ; enfin, un autre motif devait amener la conciliation des deux opinions ; c’est que sous l’action de l’une comme de l’autre inspiration, puisant des motifs à chaque point de départ, considérant enfin les pièces, soit anatomiquement, soit physiologiquement, on ne pouvait qu’arriver à en juger de la même façon.

Que contiennent les quatre objections ou les nouveaux principes à substituer à ceux par moi émis ?

1o . On admet que l’hyoïde est composé d’un nombre quelconque d’élémens, et qu’il est disposé de la même manière par rapport aux parties environnantes. Sauf l’emploi nouveau du mot disposé, mais qui dans cette phrase est certainement synonyme des adjectifs situé, posé, c’est là un de mes corollaires. Avant moi, qui avait pensé qu’il y eût condition d’appareil en l’os hyoïde, et que cet appareil fut composé d’élémens, chacun à part déterminable ?

2o . Comment entend-on que d’une classe à l’autre, la variation ne porte plus seulement sur la composition, mais sur les dispositions relatives ? Si je cherche à saisir le sens un peu obscur de cette phrase,