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SUR LES OS HYOÏDES.

préventions qu’ensuite, elle combat tout à son aise. « Votre principale règle, m’oppose-t-elle, ne reconnaît que le nombre des parties. » Cependant il n’en est rien. On va en juger par les deux corollaires suivans, de mon mémoire imprimé en 1818 :

1o  L’appareil hyoïdien est au fond le même dans tous les animaux vertébrés.

2o  L’hyoïde, généralement parlant, est composé de neuf pièces dans les poissons, de huit dans les oiseaux, et de sept dans les mammifères, non compris les os styloïdes.

Cependant l’argumentation ajoute que de quelques phrases de mes derniers mémoires, elle peut encore conclure que je m’appuie aussi sur l’ordre des connexions : car ces phrases prononcent nettement l’exclusion de la considération de la forme et des fonctions. Je lui réponds également par un autre corollaire de mon ouvrage de 1818, où le fait de ces rapports de connexion est posé comme un principal caractère ; en toute occasion, ai-je écrit, l’hyoïde forme la charpente solide d’une cloison qui sépare l’arrière-bouche du vestibule de l’organe respiratoire.

Et continuant par le reproche du défaut de proposition claire, du défaut de règle générale intelligible, l’argumentation prétend prouver par les faits,

1o  Que l’os hyoïde change en nombre de parties