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SUR LES OS HYOÏDES.

point de cela, et je renvoie à ce que j’ai écrit, dans ma seizième leçon sur les mammifères[1], touchant l’hyoïde caverneux de l’alouatte,

Cependant, en grandissant ces différences pour les faire sortir des cas des altérations proportionnelles au degré d’organisation de chaque famille, l’argumentation aurait-elle voulu dire que les différences sont si fortes, que, seules, elles dominent et que les rapports ne sont nulle part ? N’est-ce pas ce qu’il faudrait conclure de la phrase. Amenez sur ces faits des yeux communs, ils ne peuvent que s’en tenir à l’apparence ; ils voient que cela ne ressemble pas. Mais je dis à mon tour : « Amenez sur ces faits l’esprit de combinaison et de recherches, arrivez sur eux avec une sagacité capable de saisir les points communs, cachés sous le masque de quelques excès dans le volume des parties, dissimulées par des formes qu’auraient profondément altérées des cas

  1. Telle fut ma première réponse, alors faite d’après mes souvenirs : elle est telle ici que je l’ai communiquée à l’Académie. Cependant, en remplissant le devoir d’un correcteur d’épreuves quant au précédent article, j’ai pu reprendre ce même sujet, le revoir en interrogeant de nouveau les faits, et en finir par une discussion étendue sur ce point particulier de notre controverse. Voilà comment la question relative à l’hyoïde de l’alouatte se trouve reproduite pour la seconde fois dans cet ouvrage, et même déjà employée plus haut ; voyez page 149.