phant et l’étoile de mer a causé beaucoup de surprise, et en causera, je crois, davantage en Allemagne. Là on s’occupe d’une certaine philosophie de la nature, dont il ne faudrait peut-être blâmer à Paris que les exagérations. Quoi qu’il en soit, ce n’est point dans le jugement du rapport des êtres placés à de grandes distances les uns des autres, que cette philosophie se serait trompée.
Comme cette objection est établie, personne que je sache n’y peut prendre intérêt. Qui a jamais dit que les animaux résultent d’un même assemblage de parties organiques se répétant uniformément ? La philosophie allemande a très bien exposé que les parties organiques arrivent en nombre et se compliquent dans la série des âges, ou dans les progressions de l’échelle zoologique, selon l’ordre et en raison directe des divers degrés de l’organisation. On aperçoit une organisation plus simple chez la méduse et l’étoile de mer, animaux que de faibles développemens ont laissés dans les bas degrés de l’échelle, et au contraire une organisation considérable et compliquée chez la girafe et l’éléphant, qu’une action plus prolongée des développemens a portés dans les premiers rangs. Suivez cette action chez une seule espèce, dans laquelle les modes du développement soient à des intervalles marqués par quelque repos. La grenouille dans son état parfait jouit d’une organisation plus considérable en nombre de parties et en puissance vitale que la grenouille dans l’état de tétard : il en est de même du tétard à