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ORGANISATION DES POISSONS.

je vais aujourd’hui examiner en ce qui concerne l’organisation des poissons.

J’examinerai en outre plus tard la valeur de cette objection ; la première fois, en ce qui concerne les anomalies des développemens organiques dans chaque animal, anomalies qui constituent les faits de la monstruosité ; une autre fois, en donnant un précis de mes recherches sur la composition de la tête osseuse ; et, dans un troisième mémoire enfin, en rappelant ce qu’il y a de rapports acquis à la science entre les animaux supérieurs et les crustacés, les insectes, et généralement tous les animaux articulés[1].

  1. Ces considérations, je me flatte toujours de m’en occuper ; comme je les conçois, elles seront une révision de mes anciens travaux, auxquels j’aurai beaucoup à ajouter. Trop étendues dans leur objet, aucune n’a pu trouver place dans cette première publication.

    Qu’en attendant, on veuille bien me permettre de déposer ici la pensée d’un rapport très élevé. Je hasarde sans doute beaucoup, en la privant de l’appui d’un grand nombre de faits indispensables à son développement.

    Les insectes et les mollusques, si on leur donne pour chefs de file les êtres du centre de chaque série, sont très différens, et présentent surtout des traits importans à constater, encore moins pour leur extrême précision, que par un caractère très curieux de relations réciproquement inverses. Car d’ailleurs, si vous jugez des deux embranchemens sur leurs animaux des confins de chaque série, on voit ceux-ci rentrer dans une commune conformation,