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DE LA THÉORIE.

petits, de véritables ongles, dans la plus stricte acception de ce terme.


Je m’en tiens, dans ce premier mémoire, aux considérations générales que je viens de présenter ; et, je le déclare, c’est à peine si j’ai entamé ce sujet d’une fécondité intarissable. Je n’ai rien dit de mes travaux sur le crâne ; de ceux destinés à ramener les poissons à l’organisation des animaux qui respirent dans l’air ; et cependant, ce sont ces travaux qui ont fait recourir à plusieurs règles dont quelques unes n’ont point encore été ici mentionnées.

Là étaient toutes les difficultés du sujet : les aplanir, c’était montrer de nouveaux rapports ; c’était, acquérant de tels résultats pour en composer le domaine de la science, généraliser ; c’est-à-dire embrasser toutes les vérités particulières dans des considérations communes et élevées, dont, en définitive, la théorie des analogues n’est qu’une des expressions.

Dans le Mémoire suivant, j’entrerai davantage dans le fond de la question. Là, j’examinerai ce point particulier sur lequel portent nos débats ; savoir, s’il faut, avec M. le baron Cuvier, de plus en plus restreindre, ou, au contraire, selon moi, de plus en plus augmenter le champ des considérations philosophiques.