Page:Dussault - Amour vainqueur, 1915.djvu/148

Cette page a été validée par deux contributeurs.
124
amour vainqueur


Qui, déployant soudain, ses deux ailes de feu,
Partit, et s’éleva joyeuse et louant Dieu.

Bien des jours ont passé depuis cette journée,
Hélas et bien des ans ! Dans ma quinzième année,
Enfant, j’entrais alors ; mais les jours et les ans
Ont passé sans ternir ces souvenirs d’enfant ;
Et d’autres jours viendront et des amours nouvelles ;
Et mes jeunes amours, mes amours les plus belles,
Dans l’ombre de mon cœur, mes plus fraîches amours,
Mes amours de quinze ans refleuriront toujours.