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V

L’INCERTAIN


Enfin M. du Quesnoy arriva. Ce fut à six heures du matin.

Il ordonna qu’on ne réveillât point Françoise, alla au bain et revint déjeuner. À peine Françoise, vers huit heures, ouvrit-elle les yeux que sa femme de chambre lui dit : « Monsieur est là, il déjeune ! » Cette surprise lui déplut. Elle était portée à chercher en toutes choses des indices favorables ou défavorables.

Une arrivée secrète paraissait le fait d’un homme qui épie, qui cherche à surprendre. Françoise se hâta d’écrire quelques mots à Charlotte pour qu’elle prévînt Allart d’attendre un nouvel avis, et, s’étant habillée, alla trouver son mari.

Il lui sembla assez changé. Elle remarqua qu’il dévorait avec un grand appétit. Le souci enlaidissait Joa-