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INCONNU

voir plus tard et où rien ne me retenait, je pris le chemin de Mexico, dont il est éloigné d’environ quatre cent cinquante lieues, et après huit bonnes journées de marche, j’arrivai à Tépic, jolie ville de vingt à vingt-cinq mille âmes, où je résolus de séjourner le temps nécessaire pour laisser reposer mes chevaux.

Ayant déjà été à Tépic, il y avait environ un an, et muni en outre de bonnes lettres de recommandation, je passais assez régulièrement et même assez agréablement mes soirées dans le monde, lorsque étant un soir à souper chez l’alcade de la ville, j’entendis prononcer à mon voisin de table un nom pour moi plein de souvenirs.