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UN MONDE

lement colossale, dans tout le Mexique, comme danseuses de fandango. Le fait est, qu’il est impossible de déployer plus de grâce, plus de légèreté, plus d’abandon que les Tapatillas n’en mettent dans cette danse, qui, monotone et ridicule même, partout ailleurs, devient, exécutée par elles, un caprice aussi poétique que délicieux.

Malheureusement, ces mêmes Tapatillas si séduisantes, sont d’un emportement extrême dans leurs passions et ne se laissent arrêter par aucun obstacle. Ce sont les seules Mexicaines qui se rapprochent un peu de l’Andalouse française du drame et des romans.

On me raconta pendant les quelques jours que je restai à Guadalajara une tragique histoire, de date assez récente, et qui mit toute la ville en émotion. Il n’y a pas