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UN MONDE

me semble destiné, quoique personne n’y songe aujourd’hui, à un immense avenir commercial qui n’est pas éloigné ; c’est un pays tout à fait nouveau, presque inconnu, curieux à étudier, et il me faudra, pour m’y rendre, traverser la république en entier et franchir plusieurs fois les Cordillières. J’ai donc pensé que ce voyage serait pour vous une excellente occasion pour connaître le Mexique, et je vous ai écrit à Papantla, en pressant votre retour à Mexico, afin de vous faire la proposition de m’accompagner.

Cette offre me parut trop belle pour que la pensée d’une seule objection se présentât à mon esprit, et j’acceptai de grand cœur.

Huit jours après, M. L… et moi partîmes de Mexico, accompagnés par une nom-